Le recours à un notaire suppose un coût (frais de notaire) qui se décompose ainsi :
- les taxes (droits d’enregistrement, droit de timbre, taxes de conservation foncière…) certains actes sont imposés ; le notaire perçoit les taxes pour le compte de son client, pour ensuite les reverser au Trésor Public. Ces sommes représentent la majeure partie du coût total ;
- les débours et frais annexes : quelle que soit la prestation effectuée, le notaire engage des frais (déplacements, cadastre, etc.) ; le client lorsqu’il paye le notaire rembourse les frais engagés par ce dernier dans l’exercice de sa prestation ;
- la rémunération (émoluments) : seule cette partie du coût total rémunère le notaire.
Le tarif légal des notaires fixé par décret réglemente les rémunérations dues aux notaires en raison de leurs activités (émoluments).
Selon le type de prestations, l’émolument peut être fixe (par exemple : pour un acte de notoriété) ou proportionnel (par exemple : pour une déclaration de succession, une vente…).